Cette thèse se base sur le postulat qu’en médecine humaine, une corrélation a été démontrée entre épaisseur du palais mou, embonpoint du patient et apnée obstructive du sommeil. De ce fait, il a été supposé qu’une même corrélation pourrait exister chez les chiens et plus précisément chez les brachycéphales qui sont des races connues pour des difficultés respiratoires. Dans une première partie nous avons présenté un rappel anatomo-physiologique du palais mou et son rôle dans la respiration. Puis dans une seconde partie nous avons réalisé une étude rétrospective sur des examens IRM de tête de chiens brachycéphales, mésocéphales et dolichocéphales. Un protocole pour comparer l’ensemble des chiens a été mis au point et de nombreuses mesures de la tête et du palais mou ont été effectuées sur des coupes sagittales afin de trouver une corrélation entre l’épaisseur du palais mou et l’état d’embonpoint de l’animal caractérisée par sa NEC. Les résultats indiquent une absence de corrélation entre les deux facteurs cités précédemment. Il a été supposé que la NEC représentait un biais trop important pour conclure quant à la présence ou non d’une corrélation et qu’une étude similaire serait à réaliser en se limitant à une seule race et un seul acteur dans l’attribution de la NEC.